D’un émaillage de la débrouille à une recherche colorée :

J’aime enduire mes sculptures d’un émail clinquant et coulant, mais il se trouve que je n’ai jamais eu de four pour fondre des glaçures.
C’est un livre de recettes du 16e siècle qui m’a guidé pour contrefaire l’émail (ou « esmail » en vieux français https://edition640.makingandknowing.org/#/essays/ann_038_sp_16) et composer des couleurs sur toutes sortes de petits objets. Ce mélange de résines naturelles et de pigments est ainsi devenu, au fil du temps, bien plus qu’un système « d » pour une recherche de couleurs afin de détourner ce procédé curieux.
Ma référence est le style naturaliste et rustique à l’exemple des œuvres de Jamnitzer ou de Palissy. Je m’inscris ainsi dans une histoire du moulage sur nature (insculpture).
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